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Plafond autoportant
Le plafond autoportant est une solution pratique et esthétique pour créer ou rénover un plafond existant. En plus, ce faux plafond est idéal dans différentes situations. Mais quelle est la différence avec un plafond tendu ? Et combien coûte-t-il ? Découvrez dans cet article les avantages, le prix et les étapes de pose d’un plafond autoportant.
Qu’est-ce qu’un plafond autoportant ?
Le plafond autoportant est en réalité un faux plafond qui est fixé sur les murs de la pièce et non sur l’ancien plafond comme dans le cas d’un plafond suspendu. C’est l’idéal si vous disposez d’un plafond trop élevé que vous voulez rabaisser ou si votre plafond actuel est abîmé. Ici, le professionnel pose une armature métallique sur laquelle il fixe des plaques de plâtre.
Il est aussi possible de poser un matériau isolant (souvent de la laine de verre ou de roche)
au-dessus de la structure. Attention, il n’est pas conseillé d’utiliser un plafond autoportant pour recouvrir de grandes portées.
Un plafond autoportant convient plutôt pour les petits espaces et est adapté pour une pose sous les plafonds massifs, les solives, ou les plafonds en panneaux sandwich. Il est aussi intéressant si vous voulez éviter une rénovation complète de votre plafond existant.
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Avantages d’un plafond autoportant
La réfection d’un plafond est une tâche fastidieuse qui nécessite des travaux de démolition. Grâce à un plafond autoportant, vous pouvez réaliser les travaux en un clin d’œil. En plus, cette structure possède aussi d’autres avantages comme :
Pose rapide : le plafond autoportant repose sur une ossature en métal qui est fixée de mur à mur. Cette installation permet de camoufler votre ancien plafond rapidement et efficacement en quelques heures seulement.
Bonne isolation thermique et acoustique : ce faux plafond supprime les ponts thermiques et désolidarise le plafond existant pour une meilleure isolation acoustique.
Espace vide : l’espace dissimulé (appelé plénum) est pratique pour faire passer les câbles électriques, les gaines de ventilation ou la tuyauterie. Rien n’est visible, ce qui rend la pièce plus esthétique.
Réduction de la hauteur : vous pouvez choisir à quelle hauteur vous voulez installer votre nouveau plafond. Si vous trouvez votre pièce trop haute, vous pouvez décider de la réduire pour la rendre plus chaleureuse.
Esthétique : le plafond autoportant offre une surface plane et uniforme qui peut être peinte, tapissée ou recouverte de panneaux décoratifs.
Résistance au feu : la plupart des matériaux qui composent le plafond autoportant offrent une protection incendie. Cet atout est d’autant plus important pour protéger le plénum contre le feu provenant de la pièce (feu par le bas) ou s’il se déclare dedans (feu par le haut).
Prix d’un plafond autoportant
Le plafond autoportant coûte en moyenne entre 55 et 70 €/m² (HTVA, pose comprise). Attention, le prix varie en fonction de la complexité des travaux, la pose d’un isolant, la nature des murs, les finitions, …
Vous souhaitez obtenir un prix sur mesure ? Les montants peuvent varier d’un entrepreneur à l’autre. C’est pourquoi il vaut mieux demander différentes offres de prix auprès de plusieurs experts de votre région. Vous pourrez ainsi choisir la plus avantageuse ! Demandez des devis gratuits.
Étapes de pose
Le plafond autoportant est composé de plaques de plâtre vissées sur une ossature métallique réalisée à partir de rails et de montants. Il nécessite toutefois une hauteur de plafond minimum de 10 cm (pour une pose avec des spots et sans isolant) et de 30 cm (avec isolant). Généralement, un professionnel réalise la pose du plafond d’après les étapes suivantes :
Déterminer la portée maximale
Tout d’abord, le professionnel évalue la portée (la distance qui sépare les 2 murs). La portée maximale dépend donc de la distance entre les murs et du poids des plaques de plâtre. La portée standard se situe généralement entre 4 et 5 m. Si la distance n’est pas suffisante, il peut ajouter des montants accolés.
Fixation des rails et des montants sur les murs
Pour poser les rails, l’expert tient compte de la hauteur sous plafond pour qu’il y ait un espace vide suffisant (surtout pour dissimuler des câbles, …). Ensuite, les montants sont vissés dans chaque coin.
Pose des plaques de plâtre
Enfin, les plaques de plâtre sont posées perpendiculairement aux montants à l’aide de vis. Les montants s’emboîtent ainsi à l’intérieur des rails.
Réalisation des finitions
L’expert assure la solidité de la structure en ajoutant des joints tout au long pour assurer la continuité de l’aspect de la surface.
Attention, il est important d’intégrer des joints de fractionnement dans le plafond si celui-ci dépasse 15 m de long ou s’ils présentent des rétrécissements. En outre, il est recommandé d’installer des joints de dilatation lors de la construction. Ces éléments assurent la stabilité et la durabilité du plafond autoportant en permettant aux matériaux de se dilater et de se contracter correctement.
Conseil : comparez des devis et choisissez la meilleure offre !
La pose d’un plafond autoportant est une mauvaise idée si vous le fixez dans un mur qui n’est pas assez solide ou si la portée n’est pas suffisante. C’est pourquoi il vaut mieux faire appel à un spécialiste. Vous êtes ainsi sûr d’obtenir une réalisation correcte et résistante.
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Alternatives
Si le plafond autoportant ne convient pas dans votre situation, d’autres alternatives vous permettent d’obtenir un nouveau plafond en quelques heures. Voici un aperçu des options les plus courantes :
1. Plafond suspendu
Le plafond suspendu ressemble au plafond autoportant car il s’agit également d’un faux plafond en placo. Ici, il est fixé sur l’ancien plafond. Ce système est principalement utilisé lorsque l’ancien plafond n’est pas à niveau ou pour faire passer des éclairages, des gaines de ventilation, … Le plafond suspendu convient pour recouvrir de grandes étendues.
Prix : entre 30 et 50 €/m² (HTVA, pose comprise).
2. Plafond tendu
Le plafond tendu est une toile rigide posée sous le plafond existant et tendue entre des profilés fixés aux murs. Il convient surtout aux petites rénovations car il ne nécessite pas de travaux de grandes envergures. Différents types de plafonds tendus existent comme le PVC ou le polyester.
Vous pouvez aussi y ajouter des options supplémentaires comme une isolation acoustique, des luminaires intégrés ou encore l’impression d’un motif.
Prix : entre 70 et 150 €/m² (HTVA, pose comprise).
Quel type de plafond choisir ?
Le plafond autoportant est la meilleure option pour les petits espaces, tandis que le plafond suspendu convient mieux pour les grandes portées et si votre plafond est toujours suffisamment solide. Le plafond tendu est une solution rapide pour recouvrir un plafond abîmé, mais nécessite un budget plus conséquent.
Vous avez besoin d’un conseil ? Un professionnel vous aide à choisir la meilleure option en fonction de votre situation. Demandez des devis gratuits.
Questions fréquentes sur le plafond autoportant
Vous hésitez encore à installer un plafond autoportant dans votre salle de bain ou vous vous demandez si vos murs sont assez résistants pour supporter cette structure ? Vous découvrirez peut-être la réponse à vos questions ci-dessous :
Est-il possible de poser un plafond autoportant dans une salle de bain ?
Le plafond autoportant s’adapte dans toutes les petites pièces, même dans une salle de bain. Attention, il est cependant recommandé d’utiliser des plaques de plâtre hydrofuges pour les pièces humides afin d’éviter les problèmes de moisissure.
Est-il possible de fixer des éléments sur un plafond autoportant ?
Vous pouvez attacher vos luminaires, des rails de rideaux ou d’autres éléments à l’aide de chevilles universelles. Mais attention, si le plafond autoportant possède une résistance au feu, cela n’est pas recommandé. Toutefois, pour les charges lourdes, il est conseillé de les fixer directement sur la structure porteuse (comme par exemple, la dalle brute) ou sur des structures de renfort.
Est-ce que les murs doivent être en bon état pour fixer la structure ?
Évidemment, vos murs doivent être suffisamment solides et en parfait état pour supporter l’ensemble de la structure. Avant d’entamer les travaux, le professionnel vérifie la nature de votre mur et utilise des chevilles ainsi que des fixations adaptées afin d’assurer la sécurité et une stabilité.
De combien de centimètres au minimum faut-il abaisser le plafond ?
La hauteur minimale dépend souvent de l’épaisseur des rails et montants, ce qui correspond généralement à 5 cm. Si vous voulez ajouter un isolant ou des spots, vous devrez prévoir une hauteur de 10 à 15 cm.